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(Dé)construction

L’engagement des femmes marocaines du Women SenseTour, un élan du cœur

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Dans le cadre du parcours bénévole organisé par Lallab, je fus conviée le jeudi 20 octobre 2022 à la projection du film documentaire « Women SenseTour in Muslim Countries », épisode 1 sur le Maroc sans imaginer à quel point j’allais être bouleversée par ces récits de cœur.

 
Sarah Zouak raconte son incroyable aventure dans le 1er épisode de cette série de cinq, réalisé avec Justine Devillaine. Sarah Zouak, réalisatrice, entrepreneuse sociale, co-fondatrice et directrice de Lallab, est partie à la rencontre de femmes engagées à travers le Maroc. Des femmes marocaines plurielles, vivant en ville ou à la campagne, ayant fait des études  ou non, et qui, sans parfois en avoir conscience, ont décidé de livrer un combat sans fin pour le respect de leurs droits.

 

Avant même le début de la projection, une question me taraudait : pourquoi ? Pourquoi, décide-t-on de consacrer sa vie aux autres ? Comment parvient-on à faire ce choix, quelles sont les motivations ? J’obtenais ma réponse dès les premières minutes de visionnage…

 Crédit : @dalal.tmr

 

Une expérience de vie traumatisante comme point de départ

Le levier d’action était toujours semblable : une expérience personnelle saisissante et insoutenable. Aïcha Ech-Channa, Nora Belhacen Fitzgerald, Maha Laziri, Khadija Elharim et Asma Lamrabet disaient toutes la même chose : aider, militer n’était pas une voie sciemment choisie, cela s’était comme imposé à elles. Un jour, la misère, l’injustice, la colère et l’intolérable étaient venus frapper à leur porte. À partir de là, leur cœur avait été touché, meurtri, et il était devenu vital de réagir.

 

 
Maha Laziri, co-fondatrice et présidente de l’association Teach4Morroco à Meknès, a, quant à elle, eu le déclic au détour d’une rencontre avec, selon ses termes « une magnifique petite fille » dans le village d’Ischbaken (Haut Atlas). Frappée par la beauté singulière de la petite Hajer, Maha conjure ses parents d’adopter la petite fille et de lui donner l’instruction « qu’elle mérite en raison de sa grande beauté ». Son père, en colère, lui apportera, en réponse, deux enseignements. Le premier : la beauté ne doit pas être un critère qui donne droit à une éducation, celle-ci doit être souhaitable pour tous. Le second : on ne peut pas arracher un enfant à son environnement. Il faut l’aider à l’endroit exact où il se trouve. Une véritable leçon de vie à l’origine de la fondation de Teach4Morocco, dont l’un des premiers projets a été la rénovation de l’ancienne école de la petite Hajer.
 

 
La prise de conscience de Nora Belahcen-Fitzgerald, fondatrice de l’association Amal, un restaurant à Marrakech au profit des femmes issues de milieux défavorisés, se fit avec la visite de son amie américaine au Maroc. Cette dernière fut choquée et indignée devant le nombre de mères vivant dans la rue avec leurs enfants. Touchée par le regard de son amie, Nora décide de délaisser ses préjugés et d’ écouter leurs histoires. L’association Amal verra le jour quelques mois plus tard.
 

 
Pour Khadija El Harim, vivant dans un petit village de la vallée d’Ammeln, co-créatrice de l’association « Féminine pour le Soutien Social », et de l’association et coopérative« la Préservation de l’Arbre d’Arganier », c’était différent : ce fut une expérience de survie personnelle qui marqua le début de son engagement.

Première femme divorcée élevant seule ses cinq enfants, celle-ci va être la première à défendre ses droits et ceux des femmes divorcées. À l’origine de son action, un conflit de voisinage qui sera porté au tribunal. Le voisin en tort pour avoir laissé ses bêtes manger les cultures de Khadija va jusqu’à s’en prendre physiquement à elle. Elle comprend alors qu’ensemble les femmes sont plus fortes et décide de les soutenir à son tour à travers son village.
 

 
Enfin, Asma Lamrabet, médecin biologiste et directrice du Centre d’Études et de Recherches sur la question des Femmes dans l’Islam (CERFI) à Rabat, prend conscience de son futur combat au moment où elle découvre une autre interprétation possible du Coran. En effet, cette dernière propose une relecture de celui-ci pour enrayer l’interprétation traditionaliste, rigoriste et patriarcale des savants, et coller davantage à son esprit, juste et libérateur. Elle prône alors un féminisme musulman de troisième voie en défendant notamment, la conception égalitaire du divorce (les deux époux peuvent en faire la demande), ainsi qu’en démontrant que le Coran encourage fortement à la monogamie.

 

Des valeurs d’humanité et de solidarité comme ressources premières

À la fin de l’épisode, j’ai réalisé où et comment ces femmes marocaines puisaient leurs forces : dans le cœur, l’empathie, la foi, l’intolérable et parfois même la survie. Passé la douleur et la prise de conscience, la mise en action devait se faire. Il fallait frapper fort, vite et à long terme.
 

 
Aïcha ne supportait plus, chaque année, la mort de centaines de nourrissons nés hors mariage au Maroc ; les « ould haram », traduit en français par « bâtards ». L’humanité devait primer. Celle-ci dira – en substance – que la vie humaine, véritable cadeau de Dieu doit être protégée et préservée.

Maha apprit très tôt de ses parents à embrasser une cause plus grande que sa personne. L’éducation deviendra son cheval de bataille.

Nora agissait avec cœur et dans le respect de sa foi musulmane en appliquant au quotidien un célèbre Hadith prononcé par le Prophète Mohamed (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui): « Aucun de vous ne sera croyant jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même » d’après Anas Ibn Malik (qu’Allah l’agrée). Elle nous confiera s’être sentie soutenue par Dieu dès le début de son projet.

Khadija s’est engagée afin de survivre, mais aussi par empathie avec les femmes divorcées qui subissaient la même chose qu’elle.

Enfin, Asma était motivée par l’injustice du sort des femmes de son pays. Il devenait vital d’endiguer les conséquences néfastes d’une justice basée sur une lecture biaisée du Coran.

 

Une expérience saisissante que je n’oublierai pas

Quand les lumières se sont rallumées, j’ai ressenti une profonde admiration envers ces femmes, maghrébines comme moi, qui avaient décidé de prendre le taureau par les cornes et d’agir. Je fus fière qu’une femme telle que Sarah Zouak, fasse le choix de nous montrer ces véritables figures féministes auxquelles on peut désormais s’identifier.

Des personnalités si différentes les unes des autres, mais animées par le même amour de l’autre ; car secourir l’autre, c’est aussi se secourir un peu soi-même.
 

 Crédit : @dalal.tmr

  
Un projection débat du documentaire aura lieu le vendredi 10 mars 2023 à 18h30 à la Maison de Quartier Petit Ivry (44 rue Jean le Galleu, 94200 Ivry sur Seine). Lallab lancera également à cette occasion ses programmes d’éducation populaire POUVOIR pour reprendre le pouvoir face aux oppressions sexistes, racistes et islamophobes. Vous pouvez vous inscrire au 01 72 04 66 06

Crédit photos à la une et portraits : Sarah Zouak

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Portraits

Top 6 des raisons pour lesquelles il faut absolument voir Des figues en avril

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Journaliste de formation, mais aussi écrivain, Nadir Dendoune a également réalisé le long-métrage Des figues en avril. Il s’agit d’un documentaire représentant sa mère, Messaouda Dendoune, âgée de quatre-vingt-deux ans, dont les spectateurs·trices sont invité·e·s à partager le quotidien, entre ménage et confessions. Si vous ne l’avez pas encore vu, voici six raisons de vous rendre dans les salles qui le projettent toujours !

 

1. Il n’existe assurément pas de créature plus attachante que Messaouda Dendoune

 

Il ne se passe pas un seul instant sans que l’on ne soit ébloui par la douceur et la bienveillance émanant de cette femme, toujours souriante et enjouée lorsqu’elle nous conte ses anecdotes. Nous assistons par ailleurs à une évolution au cours du film : se confiant timidement au départ, elle finira par révéler la tristesse profonde provoquée par son exil.
C’est un immense privilège que d’être les témoins de ces confidences, qui font écho aux autres témoignages des héroïnes de nos familles. Dans la salle, nous sommes d’ailleurs nombreux·ses, toutes origines confondues, à percevoir Messaouda Dendoune comme notre propre mère ou grand-mère. Des figues en avril nous offre une bouffée d’oxygène pure pendant une heure, aux côtés de la sagesse incarnée. Nous ne nous ennuyons pas une seule seconde, captivé·e·s par son récit, comme si nous étions à la maison.

 

2. Ce film valorise le rôle essentiel des mères au foyer, souvent dénigrées

 

Tout au long du film, Messaouda se montre pleine d’attention envers son fils, lui proposant par exemple très souvent à manger. Nadir Dendoune est aujourd’hui âgé de plus de quarante ans, mais sa mère ne peut s’empêcher de s’inquiéter pour lui. L’une des scènes m’ayant particulièrement marquée est celle au cours de laquelle ses autres enfants et ses petits-enfants lui rendent visite. Ravie de leur présence, Messaouda leur a concocté de nombreux plats. Elle s’empresse ensuite de tout ranger seule, une fois tout le monde reparti. Cela peut sembler banal, mais rappelle en réalité à quel point nos mères se soucient de notre confort. Nous avons parfois tendance à oublier à quel point elles jouent un rôle essentiel dans nos vies.

 


Messaouda Dendoune (à droite) et son fils Nadir Dendoune (au centre), réalisateur de ce documentaire. Crédit : LouizArt Lou

 

3. Ce film est truffé de phrases cultes

 

Je pense sincèrement que Messaouda a inventé le principe de la punchline. Que de phrases inoubliables ! Je ne les dévoile pas, pour vous laisser le plaisir de les découvrir par vous-mêmes. Mais tout ce que je peux affirmer, c’est que nos parents ont beau ne pas avoir beaucoup étudié, ils·elles peuvent être sacrément doué·e·s pour allier humour et sagesse, avec beaucoup de répartie. En l’occurrence, il est ici question de différents sujets, tels que l’oppression des femmes, le rôle de la France dans la colonisation ou encore la politique au Maghreb… Lors de la projection, nous étions plusieurs à être littéralement mort·e·s de rire.

 

4. Ce film est magique, parce qu’il expose les contradictions de nos vies

 

Nous rions certes beaucoup, mais cela ne nous empêche pas de pleurer… Car ce film rend fabuleusement compte de ces paradoxes qui constituent nos vies. Messaouda est par exemple très attachée à son époux, qu’elle définit à plusieurs reprises comme « son homme », celui qu’elle n’abandonnera jamais. Elle accorde aussi une grande importance à sa culture kabyle, et plus généralement maghrébine, dans laquelle il semble inconcevable que les personnes âgées finissent leur vie en maison de retraite, plutôt qu’auprès de leur famille. Son mari est pourtant contraint de résider dans un tel établissement, en raison de sa maladie. Nous ressentons la douleur que fait naître cette décision, même si Messaouda réussit à trouver un compromis : « Pas un jour ne passe sans que je ne lui rende visite », confie-t-elle. Elle demeure profondément attristée par le fait de ne plus être constamment aux côtés de son conjoint, mais accepte désormais cette pratique occidentale, à contre-cœur.

 

5. Ce film parle merveilleusement bien des immigré·e·s et de leurs descendant·e·s

 

Nous avons tendance à l’oublier, mais les enfants d’immigré·e·s peuvent être culturellement assez différents de leurs parents. Le multiculturalisme est omniprésent au sein même de nos familles, et ce film l’illustre parfaitement. Lorsque Messaouda s’exprime en kabyle, elle demande souvent à son fils s’il la comprend. Celui-ci lui répond en français car, s’il comprend la langue maternelle, il avoue éprouver quelques difficultés pour s’exprimer dans cette dernière.
Nadir Dendoune explique que son film n’est absolument pas un film sur les Maghrébins. En réalité, son documentaire nous permet de nous faufiler, le temps d’une heure, dans la vie familiale de nombreuses personnes vivant en France et dans le monde entier, et qui naviguent constamment entre différents mondes.

 


Messaouda Dendoune demande à son fils s’il comprend le kabyle. Crédit : Mémère Productions

 

6. Ce film est universel, parce qu’il parle d’amour, et notamment des relations mère/fils

 

Et je pense qu’il s’agit là de la meilleure raison d’aller voir Des figues en avril. Nous ressentons une grande complicité entre le réalisateur et sa mère, mais également beaucoup de pudeur. Nadir Dendoune affirme d’ailleurs que sa façon de dire « je t’aime » à Messaouda, c’est de lui dédier ce film.
Bref, si vous souhaitez partager un moment agréable avec vos proches, ce documentaire est une perle ! Le réalisateur publie d’ailleurs régulièrement des témoignages émouvants de spectateurs·trices. Plusieurs d’entre eux·elles confient par exemple être allé·e·s pour la première fois au cinéma grâce à ce film.

 

Vous l’aurez compris : Des figues en avril est un hommage magnifique à Messaouda Dendoune, mais aussi à nos mères, nos tantes, nos grand-mères, à nos voisines, à leurs amies et à toutes ces femmes fortes de l’ombre, qui sont parvenues à nous élever avec très peu de moyens, mais beaucoup d’amour. Courez voir ce film, toutes les informations se trouvent sur la page Facebook du film. Et surtout, offrez ce moment à vos proches, comme une façon subtile de leur montrer que vous les aimez.

Portrait de Messaouda Dendoune réalisé par Clotilde Vallée pour Lallab

 
 
 
Image à la une : Messaouda Dendoune dans Des Figues en avril. Crédit photo : Mémère Productions

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Portraits

Pourquoi faut-il soutenir le prochain film de Samia Chala ?

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Depuis des années, Samia Chala raconte les histoires de ceux et celles qu’on écoute trop peu. Réalisatrice aguerrie, elle donne à voir la France dans sa complexité et ses contradictions. Immigration, rapports post-coloniaux, discriminations racistes et sexistes… Rien n’échappe à sa caméra. Aujourd’hui, Samia Chala s’attèle à un sujet aussi passionnant que malmené. Et pour cela, elle a besoin d’être soutenue.

 
En cours de réalisation, Ôtez ce voile qu’on ne saurait voir a pour objectif de mettre en lumière “trente années d’hystérie autour du foulard”. Fort de témoignages poignants et d’archives médiatiques, le film retrace l’histoire de ce voile que la France aime détester.
Le projet de film de Samia Chala part d’une question que nous sommes nombreuses à nous poser chez Lallab : comment expliquer l’invisibilité des femmes portant le foulard au cœur des débats qui les concernent ?
 

 
Foulard, burqa, burkini, oppression des “musulmanes des quartiers”… Les années passent et les discussions stériles au sujet des femmes musulmanes s’accumulent. Et parmi elles, toujours la même absence. Une absence béante, néfaste et blessante. Une absence injustifiée et injustifiable. Celle de la voix des premières concernées. Samia Chala a donc relevé le défi faire entendre des musulmanes de France, aux histoires uniques et aux points de vue divers, afin d’en finir avec ce muselage médiatique dont les concerné.e.s payent déjà les conséquences.
En 30 ans, qu’est-ce qui a changé ? Les débats politiques et médiatiques autour du foulard ont-ils évolué ? La situation des musulmanes voilées s’est-elle dégradée ? Autant de questions auxquelles ce film tente de répondre de la meilleure façon qui soit : en interrogeant celles qui en savent quelque chose. La réalisatrice est catégorique, les interviewées “ne seront ni en situation d’accusées, ni en posture de victimes. Je m’intéresserai à elles avec leur liberté de parole, leurs choix, leurs convictions.
 
https://vimeo.com/208958846
 
Ce projet est une nécessité, à nous d’en faire une réalité. Samia Chala le dit sans ambages “ce film, la télévision française n’en veut pas”. Mais vous, vous en voulez n’est-ce pas ? Pour mettre au monde cette pépite féministe et démocratique, Samia Chala a besoin de fonds. Et il ne reste que deux jours pour participer au crowdfunding qu’elle a lancé. Alors à vous de jouer et ça se passe ICI.

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Portraits

#Maroc : Documentaire Women SenseTour – in Muslim Countries

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Le Women SenseTour – in Muslim Countries est une série documentaire la rencontre des femmes que l’on n’a pas l’habitude de voir : les musulmanes qui font bouger les lignes !

 

Le Women SenseTour est à l’origine, une quête personnelle. Française, Marocaine et musulmane, Sarah a trop souvent eu l’impression que pour avoir une place légitime dans sa société, en France, elle devait nier une partie d’elle-même. Les gens se sont souvent étonnés de la voir épanouie et bien intégrée, comme si la religion était un obstacle à son émancipation et l’empêchait d’être libre de ses choix. A croire que les femmes musulmanes sont par essence soumises et oppressées.
Pourtant, en tant que musulmane, diplômée de grandes écoles et féministe, elle savait que ce n’était pas incompatible, mais pour se construire, elle a eu besoin de modèles. Sauf que ces femmes qui allient sereinement leur engagement et leur foi, on ne les voit jamais !
Alors à 24 ans, avec un sac dos et une caméra, Sarah décide de partir à la rencontre de ces femmes. Son voyage débute dans des pays musulmans, très différents les uns des autres, pourtant fantasmés comme un bloc homogène, surtout quand on aborde la question des droits des femmes. Entre octobre 2014 et juin 2015, elle a ainsi sillonné le Maroc, la Tunisie, la Turquie, l’Indonésie et l’Iran.
Alors qu’elle n’a jamais touché une caméra, elle choisit pourtant de faire de son voyage une série documentaire de 5 épisodes ainsi qu’un long-métrage pour mettre en lumière des femmes musulmanes bien loin des clichés habituels ! 25 femmes qui allient sereinement leur engament pour l’égalité et leur foi. Des femmes plurielles qui s’engagent toutes pour l’émancipation des femmes.
Plus qu’un récit de voyage, ce documentaire se veut un véritable outil pour déconstruire les préjugés sur les musulmanes. De retour en France et face au manque de contrepoids pour apporter un éclairage différent sur la question, les deux jeunes co-réalisatrices – Sarah Zouak et Justine Devillaine – décident de continuer leur travail et d’aller encore plus loin en co-fondant le magazine en ligne et l’association Lallab.
Le but ? Faire entendre les voix des femmes musulmanes qui sont au cœur d’oppressions racistes et sexistes et façonner ainsi un monde dans lequel les femmes choisissent en toute liberté les armes de leur émancipation.
L’épisode 1 retrace les histoires et les projets inspirants de femmes rencontrées au Maroc, ainsi que leur rapport à leur société, la religion et même au féminisme.

 


On a trop souvent parlé la place des femmes musulmanes, pour ma part, je préfère leur donner la parole

 

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