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10 bénévoles expliquent pourquoi elles ont choisi de rejoindre Lallab

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Quelques semaines après le premier anniversaire de Lallab, nous vous proposons le témoignage de quelques-unes de nos bénévoles. Musulmanes ou non, elles nous expliquent ici pourquoi elles ont choisi de rejoindre Lallab.

 

Mina

Pour deux raisons :

1/ Par l’envie de connaître ces deux femmes qui m’ont séduite : Sarah et Clotilde, que j’ai rencontrées il y a maintenant un an lors de la diffusion de l’épisode du Women SenseTour au Maroc. Lorsque j’ai vu ces deux petits bouts de femme parler, j’ai été extrêmement touchée et séduite par leur approche.

2/ Par l’envie de débuter une belle aventure dans cet activisme qui était sensible aux questions féministes, antiracistes et postcoloniales, et qui me ressemblait enfin. Enfin un discours qui m’animait. Je n’étais donc pas seule, d’autres filles partageaient mon sentiment. C’est fou, je venais à peine de les rencontrer et en l’espace de 10 minutes, j’avais l’impression de les connaître depuis toujours, tous les mots qui sortaient de leur bouche résonnaient en moi comme un écho partagé.

 

Fella

Il y avait un moment que je m’intéressais au féminisme intersectionnel et à l’antiracisme. Et même si je suis loin d’être la plus touchée au quotidien par l’islamophobie, je n’en pouvais plus de ces discours médiatiques qui se cachaient derrière le féminisme et une prétendue rationalité pour exclure les femmes musulmanes et parler à leur place. Le besoin de parole aux concerné·e·s se faisait de plus en plus sentir.

J’ai découvert Lallab un peu par hasard sur Facebook, il y avait un appel à bénévoles et tout m’a plu dans le concept : les valeurs au cœur de l’association, autant féministe qu’antiraciste, les différents pôles, le magazine et cet objectif de reprendre la parole, etc. Juste après la réunion de présentation, j’ai pu voir le premier épisode du Women SenseTour et j’ai été complètement convaincue (en vrai, je l’étais déjà) : c’est le type de documentaire que j’attendais depuis longtemps.

 

Noha

Jamais la cause d’une association m’avait autant touchée. Je voulais faire quelque chose, arrêter de me sentir impuissante face à l’injustice, savoir que j’avais au moins essayé de changer ce qu’il y a de mauvais dans notre société.

 

Chloé

J’ai choisi de rejoindre Lallab car j’avais suivi sur Facebook le Women SenseTour, et grâce à l’association Coexister, j’avais pu rencontrer Sarah Zouak lors d’un atelier. Son projet m’avait beaucoup plu, et quand j’ai vu passer le LallabDay #2, j’ai sauté sur l’occasion pour pouvoir adhérer. Je cherchais en premier lieu à rencontrer d’autres femmes musulmanes, car j’en connaissais très peu, et le côté féministe et inclusif m’attirait également.

LallabDay – Janvier 2017

 

Rachel

J’ai rejoint Lallab afin de faire tomber les clichés qui collent à la peau des femmes musulmanes, et de défendre un féminisme qui me ressemble, pas celui qui revendique une seule et unique façon d’être émancipé·e·s.

 

Shehrazad

Tout le monde est différent chez Lallab et tout le monde s’accepte, c’est ce qui m’a profondément donné envie de rejoindre l’association. C’est super bienveillant, il n’y a pas de pression sociale du « comment se comporter correctement quand on est musulmane », qu’on peut parfois retrouver ailleurs. Donc vraiment, j’ai surkiffé. <3

 

Et surtout, il n’y a pas que des musulmanes et ça aussi, ça donne foi en l’humanité. Le fait de voir des personnes comme Justine soutenir à fond ce projet, tout en étant athées, c’est juste merveilleux. C’EST LA SORORITE.

 

Romy

Comment j’ai décidé de rejoindre cette superbe aventure ? Un long chemin, qui avait déjà fait sa route depuis un bout de temps… Comme quoi, le destin fait bien les choses ! J’ai toujours été indignée par le racisme, le sexisme et l’islamophobie. Depuis mes 13 ans, ces maux me préoccupaient beaucoup.

 

Alors en début d’année, mon chéri me poussant à créer une page pour exprimer mes idées, j’ai cherché un nom en lien avec les femmes musulmanes, et là, formidaaaaable : je suis tombée sur Lallab ! J’ai ressenti énormément de joie en moi, il n’y avait plus qu’à vous rejoindre ! J’ai alors choisi d’adhérer à Lallab tout d’abord sur le magazine en ligne ; puis je suis allée à la rencontre de Sarah Zouak et Justine Devillaine lors de la projection/débat du Women SenseTour à Ivry. Pleine d’émotion, j’ai pleuré pendant la projection, un de mes vœux les plus grands se réalisait enfin.

LallabDay – Janvier 2017

 

Emnus

Je suivais la page Facebook du Women SenseTour, et je n’ai pas hésité une seule seconde quand les fondatrices ont lancé un appel à bénévoles pour l’association Lallab, qu’elles venaient de créer. On ne peut pas se plaindre de quelque chose (dans mon cas, l’image monolithique et néo-coloniale des femmes musulmanes) et ne rien faire lorsqu’une occasion se présente pour agir concrètement.

Je ne savais pas encore comment ça allait se faire, mais je voulais faire quelque chose contre l’ignorance désolante qui sape le vivre-ensemble en France aujourd’hui.

 

Laure

J’ai rejoint Lallab car je me considérais comme une alliée des femmes musulmanes mais je ne savais pas comment agir plus concrètement.

 

Hada

Avant, j’étais cette femme devant son écran de téléphone ou devant sa télé qui s’énervait a chaque fois qu’elle voyait des personnes « concerné·e·s» sortir des énormités sur l’Islam ou le port du voile. Un jour, je suis tombée par hasard sur la fabuleuse prestation d’Attika Trabelsi face à Manuel Valls en janvier dernier sur France 2. Je me suis tout de suite dit : « Enfin une femme qui porte un foulard et qui parle du foulard, enfin une femme qui se réapproprie son récit ».

 

J’ai donc voulu en connaître un peu plus sur cette femme et c’est tout naturellement que j’ai appris qu’elle était la trésorière de Lallab. J’ai enfin trouvé une association pleine de femmes qui me ressemblent : des femmes qui veulent montrer au monde que féminisme et Islam ne sont pas contradictoires !

LallabDay – Janvier 2017

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Diffuse la bonne parole

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#Maroc : Documentaire Women SenseTour – in Muslim Countries

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Le Women SenseTour – in Muslim Countries est une série documentaire la rencontre des femmes que l’on n’a pas l’habitude de voir : les musulmanes qui font bouger les lignes !

 

Le Women SenseTour est à l’origine, une quête personnelle. Française, Marocaine et musulmane, Sarah a trop souvent eu l’impression que pour avoir une place légitime dans sa société, en France, elle devait nier une partie d’elle-même. Les gens se sont souvent étonnés de la voir épanouie et bien intégrée, comme si la religion était un obstacle à son émancipation et l’empêchait d’être libre de ses choix. A croire que les femmes musulmanes sont par essence soumises et oppressées.
Pourtant, en tant que musulmane, diplômée de grandes écoles et féministe, elle savait que ce n’était pas incompatible, mais pour se construire, elle a eu besoin de modèles. Sauf que ces femmes qui allient sereinement leur engagement et leur foi, on ne les voit jamais !
Alors à 24 ans, avec un sac dos et une caméra, Sarah décide de partir à la rencontre de ces femmes. Son voyage débute dans des pays musulmans, très différents les uns des autres, pourtant fantasmés comme un bloc homogène, surtout quand on aborde la question des droits des femmes. Entre octobre 2014 et juin 2015, elle a ainsi sillonné le Maroc, la Tunisie, la Turquie, l’Indonésie et l’Iran.
Alors qu’elle n’a jamais touché une caméra, elle choisit pourtant de faire de son voyage une série documentaire de 5 épisodes ainsi qu’un long-métrage pour mettre en lumière des femmes musulmanes bien loin des clichés habituels ! 25 femmes qui allient sereinement leur engament pour l’égalité et leur foi. Des femmes plurielles qui s’engagent toutes pour l’émancipation des femmes.
Plus qu’un récit de voyage, ce documentaire se veut un véritable outil pour déconstruire les préjugés sur les musulmanes. De retour en France et face au manque de contrepoids pour apporter un éclairage différent sur la question, les deux jeunes co-réalisatrices – Sarah Zouak et Justine Devillaine – décident de continuer leur travail et d’aller encore plus loin en co-fondant le magazine en ligne et l’association Lallab.
Le but ? Faire entendre les voix des femmes musulmanes qui sont au cœur d’oppressions racistes et sexistes et façonner ainsi un monde dans lequel les femmes choisissent en toute liberté les armes de leur émancipation.
L’épisode 1 retrace les histoires et les projets inspirants de femmes rencontrées au Maroc, ainsi que leur rapport à leur société, la religion et même au féminisme.

 


On a trop souvent parlé la place des femmes musulmanes, pour ma part, je préfère leur donner la parole

 

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Diffuse la bonne parole

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