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Comment être un·e meilleur·e allié·e pendant le Ramadan

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Voilà déjà quelques jours que le mois béni du Ramadan a débuté pour nos ami·e·s musulman·e·s, un mois placé sous le signe du jeûne bien sûr, mais surtout un mois de spiritualité, qui rassemble les musulman·e·s à travers le monde. Alors,  il est temps pour nous, non-musulman·e·s, de dresser un petit bilan et de nous interroger : avons-nous été de bon·ne·s allié·e·s pour nos ami·e·s, collègues, partenaires musulman·e·s – et surtout, comment pouvons-nous mieux faire ?
Voici 7 conseils pour devenir un·e meilleur·e allié·e pendant le mois de Ramadan !

 

1. Que les célébrations commencent !

 
En bon·ne petit·e Français·e, avouez que croyant·e, pratiquant·e ou non, nous aimons la période des fêtes de fin d’année. On n’a de cesse de se souhaiter des « Joyeux Noël » et des « Bonne année » à tire-larigot. C’est un peu pompeux, mais finalement c’est l’intention qui compte, et surtout la bienveillance qu’elle suggère. Pourquoi cela serait-il différent pour nos ami·e·s musulman·e·s ?

Alors répétez après moi : « Ramadan moubarak ! », en d’autres termes « je vous souhaite un mois de Ramadan béni ». Ne soyez pas gêné·e et accompagnez la formule de votre plus beau sourire. En ces périodes de grande confusion où les médias et les politiques n’ont de cesse de faire des amalgames entre Islam et terrorisme, il est de notre devoir d’allié·e de faire preuve de bienveillance et de se réjouir ensemble de ce mois si cher au cœur des musulman·e·s.

 

2. Allons-y mollo sur les questions

 

Si une saine curiosité à propos du mois de Ramadan et des pratiques spécifiques qu’il implique vous anime, c’est bien et c’est tout à votre honneur ! Néanmoins, au delà de l’intérêt sincère dont nous pouvons faire preuve, posons-nous quelques questions : est-ce que ce n’est pas redondant et finalement lourd pour un·e musulman·e de répondre sans cesse aux questions que nous pouvons nous poser ? Ne pourrions-nous pas trouver certaines des informations en question par nos propres moyens ? D’autant plus qu’un aspect de taille est en jeu : quelle quantité de salive la personne en face de nous va devoir dépenser pour répondre à nos questions ? Salive qui se révèle cruciale en cette période, car « non, on ne peut pas boire non plus » …
 

Crédit photo : Muslim Girl X @moosleemargh#MGRamadan series
 
Blague à part, les musulman·e·s ne sont pas là pour faire notre éducation. Alors soyons cool et humbles et faisons nos recherches, cultivons-nous sur la question et si, vraiment, des aspects plus spécifiques nous interrogent, alors mettons-y les formes et assurons-nous que la personne en face de nous soit disposée à répondre à nos questions.
 

3. N’en faisons pas tout un plat

 
« Ah donc tu n’as pas le droit de manger ? Rien du tout ? Comment ça, même de boire ? Et avaler ta salive, t’as le droit ? » Pendant le mois de Ramadan, les remarques relatives au jeûne fleurissent dans la bouche des non-concerné·e·s telles des fleurs des champs au printemps. Si ces remarques peuvent paraître innocentes voire même touchantes de part leur caractère simplet (c’était la façon douce pour ne pas dire parfois carrément stupides), elles auraient tendance à induire deux idées qu’il convient de déconstruire.

Tout d’abord, le jeûne n’est pas tant à propos de ce que les musulman·e·s peuvent ou ne peuvent pas manger / boire / quand / quoi / comment, mais plutôt de faire l’expérience, du lever au coucher du soleil, de l’absence de nourriture pour se mettre à la place de celles et ceux qui ont moins, et pour permettre au corps, débarrassé de ces apports matériels, de se détacher et de s’élever spirituellement.

A ne parler que de nourriture, nous aurions tendance à réduire le Ramadan à son expression la plus matérielle : le jeûne. Or nous sommes bien loin du compte ! Si chaque année les musulman·e·s se réjouissent à ce point de l’arrivée du mois béni, ce n’est pas tant pour la perspective de ne rien avaler, mais plutôt pour le caractère hautement spirituel qu’il revêt. Pendant 30 jours et 30 nuits, c’est l’occasion de se détacher un peu des considérations matérielles pour mieux se rapprocher de son Créateur et des attitudes qu’il convient d’adopter pour s’en approcher. En effet, le jeûne ne concerne pas seulement la nourriture, la boisson et les relations sexuelles, mais consiste également à s’abstenir de toute mauvaise action ou parole.
 

4. Halte là, toi l’inquisiteur·trice indiscret·e !

 
Alors que la journée au bureau s’annonçait sereine, voilà que vous apercevez votre collègue musulmane boire pendant la journée… Mais avant de vous exclamer à gorge déployée « Comment, tu ne jeûnes pas ?! », pourquoi ne pas boire une petite tasse de considération et de prudence ?
 

Crédit photo : moosleemargh
 
D’une part, il est possible que la femme en face de vous soit en période de menstruation, autrement dit qu’elle ait ses règles, autrement dit qu’elle soit dispensée de jeûne, autrement dit qu’elle devra rattraper ses « days off » après le Ramadan (ouais ça fait partie de mon point 2 : va chercher tes infos !). Dans ce cas, il est possible qu’elle n’ait pas spécialement envie d’exposer son cycle menstruel à tout l’open space.

D’autre part, il est aussi possible que la personne en face de vous souffre de troubles du comportement alimentaire (TCA), qu’elle soit malade ou enceinte, et puisse ne pas pratiquer le jeûne pour ne pas mettre sa santé en péril. Enfin, cela peut être aussi un choix pour certain·e·s de ne pas jeûner pendant Ramadan et finalement, quelle qu’en soit la raison, et que l’on soit en mesure de le comprendre (ou pas !), personne ne devrait épier les gens dans leur pratique – et cela particulièrement en tant que non concerné·e.

Mais voilà ce qui est grandiose avec l’Islam et le mois du Ramadan, c’est l’adaptabilité bienveillante de ces pratiques. Le but n’est pas de se mettre en danger, bien au contraire. Alors inutile de jouer aux gendarmes des bonnes mœurs, et avant de vous engager dans des conversations qui peuvent vite devenir extrêmement intimes et surtout non désirées, dites-vous que la personne en face de vous sait pertinemment ce qu’elle fait !
 

5. Diffusez les bonnes pratiques en milieu professionnel

 
En tant qu’assistant·e / collègue / manager / chef·fe de musulman·e·s, à vous d’instiller un peu de bienveillance et d’attention dans le cadre de vos relations professionnelles. Même si cela devrait être d’usage tout au long de l’année, pendant le mois de Ramadan, n’hésitez pas à mettre à disposition dans vos locaux une salle destinée à la prière et/ou au repos pour permettre à vos collaborateurs·trices musulman·e·s de se reposer ou prier pendant leurs heures de travail.

Soyez aussi proactif·ve·s sur les bonnes pratiques et adaptez-vous aux besoins spécifiques de vos collaborateurs·trices musulman·e·s : manager, soyez flexibles sur les horaires de travail et proposez par exemple quand c’est possible des horaires décalés pour permettre aux musulman·e·s d’arriver un peu plus tard et donc de bénéficier d’un plus grand repos. Facilitez la prise de congés pour celles et ceux qui le souhaitent. Enfin, si la personne ne déjeune pas, cela ne signifie pas qu’elle doit poursuivre le travail pendant sa pause déjeuner (sauf si cela implique qu’il·elle pourra quitter le travail plus tôt).

Au delà de l’aspect éthique et tout simplement humain, quand on sait tous les bienfaits qu’apportent le bien-être au travail (y compris sur la productivité), on aurait tort de ne pas améliorer les pratiques managériales pendant le mois de Ramadan.
 

6. Surtout, n’exigez PAS des pâtisseries orientales !

 
Alors oui, les pâtisseries orientales sont aussi bonnes qu’elles sont sucrées, oui on aime se lécher les doigts après les avoir dégustées mais non, non, non, ne demandez pas à vos ami·e·s, collègues, partenaires musulman·e·s de vous rapporter des pâtisseries orientales pendant ou après le mois de Ramadan !
 

 
En plus d’être sans gêne et franchement limite sur le rapport de force et la domination que cette « demande » peut induire (vos collègues insistent-ils lourdement pour que vous rameniez de la tarte normande ?), cela sous-entend aussi que l’Islam et les musulman·e·s sont uniquement arabes. Cela contredit toute la diversité et la richesse de leurs cultures respectives à travers le monde, mais renforce aussi l’idée que la culture musulmane ne se limite qu’au folklore que les gens veulent lui accorder.

Au contraire, pourquoi ne pas préparer une spécialité qui vous est chère et l’offrir à votre ami·e·, collègue, partenaire musulman·e pour sa rupture du jeûne ? Admettez que ça change un peu la donne, non ?
 

7. Mais surtout, demandez aux principaux·ales concerné·e·s !

 
Avec bienveillance et tact, interrogeons nos ami·e·s, collègues, partenaires musulman·e·s : comment pouvons-nous être de bon·ne·s allié·e·s pendant le mois béni de Ramadan ? Ensuite, il ne tient qu’à nous d’être suffisamment humble et attentionné·e pour écouter leurs recommandations et surtout les mettre en pratique !

Et enfin, cela va sans dire, ne tentez pas de niaiser en proposant de partager vos meilleurs bonbons pendant le jeûne, ou encore de tenter votre ami·e·, collègue, partenaire musulman·e, car n’ayez aucun doute là-dessus, après le mois béni… il sera temps de régler les comptes…
 

 

Allez, Ramadan moubarak la famille <3

 

Article co-écrit par Emnus & Clodhiste, la plus blonde des alliées en construction

 

Photo de couverture : Crédit @moosleemargh

 

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Diffuse la bonne parole

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« L’art de se voiler la face »

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Nous sommes le 9 octobre 2016 et je m’apprête à passer un moment agréable avec mon père au restaurant. Du moins, c’est ce que je pensais, naïve que je suis. Mais un bout de tissu coloré sur ma tête a donné une autre tournure à la situation. Ce tissu doit posséder des pouvoirs magiques insoupçonnés, comme de faire parler les peurs les plus profondes. Mon père, choqué, enchaîne :

Comment peux-tu, ma fille, porter ce foulard, ne vois-tu pas que tu te laisses influencer, manipuler ? J’ai lu sur Internet, vu, entendu à la télé que rien ne t’oblige à le porter. Tu vas finir par te faire enfermer par un homme auquel tu seras complètement soumise. J’ai lu, vu, entendu de ceux qui savent, car toi, ô jeune fille fragile, tu ne sais pas. Te rends-tu comptes du handicap pour ta vie professionnelle, personnelle ?

Une fois le calme retrouvé, je me demande : comment mon propre père peut-il me croire si influençable, si manipulable ? Comment peut-il croire que ce choix n’est pas le mien et que je pourrais me laisser enfermer par un homme, me taire et me terrer, lâcher mon métier ? Mais est-ce vraiment lui qui me parle ? Lui, ce père si ouvert à la discussion. Je ne nous reconnais pas.

Et puis, une semaine après, je participe à une formation qui va me donner une réponse claire. Le thème est « comment comprendre le monde pour mieux le re(construire)« . Passionnant.

Tout devient évident. Ce n’est pas vraiment le discours de mon père, mais uniquement le reflet d’un discours médiatique négatif, trompeur. Finalement, qui, de lui ou de moi est le plus manipulé, le plus influencé ?

Pour mieux lutter contre les préjugés, essayons d’abord de les décortiquer

 

Qu’est-ce qu’un préjugé ?

 

Des préjugés, on en a tous. C’est, par exemple, cette impression que l’on peut avoir sur quelqu’un avant même de lui avoir parlé. Le problème avec les préjugés, c’est quand on n’en a pas conscience. On finit par croire que ces sentiments sont une réalité alors qu’ils n’ont aucun fondement. Ça entraîne des discriminations invalidantes pour la réalisation de nos projets, de nos rêves. Est-ce qu’on doit laisser croire qu’on devient moins intelligent avec un foulard sur la tête ?

 

Lors de cette formation, j’ai appris qu’on peut avoir quelques excuses inconscientes. Notre cerveau peut nous jouer des tours. C’est ce qu’on appelle des biais. On est aveuglé par ces biais. Les repérer, c’est une première étape pour s’en détacher. 

 

Il y a le biais de négativité. C’est lorsqu’on donne plus de poids aux expériences négatives que positives. Alors oui, peut être qu’un matin la voisine n’avait pas été très sympa, ne nous a pas souri, a regardé notre foulard un peu trop longtemps, mais est-ce qu’on doit la classer parmi les islamophobes pour autant ? De même pour elle, elle s’est peut-être dit « Depuis qu’elle est voilée, elle ne dit plus bonjour à mon mari. C’est sûr, son époux doit lui interdire de parler aux hommes ». Cela part vite en généralisation.

Il y a le biais de dissonance cognitive. En gros, c’est le fait de réinterpréter une situation à notre sauce, histoire d’éliminer les contradictions. « En fait, ce n’est pas vraiment ça qui s’est passé, c’est parce qu’elle m’a mal regardé.e que je lui ai mal parlé… bref, tu vois quoi… » Malheureusement, ce biais-là permet de justifier à soi-même et aux autres beaucoup d’actes.

Après, il y a le biais de confirmation. Celui-ci, je l’aime bien. Je crois que c’est celui que les gens utilisent le plus. C’est aller chercher uniquement les informations qui confirment ce que l’on pense. Bon, Papa, honnêtement, tu n’as pas tapé « pourquoi je porte le voile avec fierté et en toute liberté ? ». Il serait peut-être tombé sur Lallab, qui sait !

Et puis, il y a le biais cognitif culturel. C’est une façon d’interpréter les choses en fonction de sa culture, de sa croyance, de son vécu. C’est sûrement celui qui nous concerne le plus, nous jeunes Français.es issu.e.s d’un immense melting-pot. Nous n’avons pas tou.te.s les mêmes référentiels. Si je demande à ma mère, née en Italie, son point de vue sur l’égalité hommes-femmes, pas sûr qu’elle ait le même que celui d’une autre personne dans un autre pays.

 

En résumé, j’aime cette phrase d’Alfred Korbysky qui dit «  la carte du monde n’est pas le territoire ». Une carte ne montre pas la hauteur de la montagne, ni la difficulté à la grimper… Ce n’est qu’une interprétation de la réalité. Pareil pour nos opinions sur certaines situations.

Des biais, il y en a d’autres. Même s’ils peuvent être inconscients pour nous, certains médias, certains politiques ne se gênent pas pour les utiliser consciemment et fabriquer l’opinion publique.

 

Et là, la désinformation commence… Quelles techniques sont utilisées ?

 

Qui de nous va vérifier la source du message qui nous est partagé ? Qui va vérifier les lieux, les dates des faits évoqués ? Et hop, quelques fausses informations et un message négatif enrobé de croyances populaires, et c’est parti ! Avoir cet œil demande du temps, de l’investissement. Lorsque le message nous intéresse à moitié, il est plus simple de l’accepter tel qu’il est.

Les messages imprécis, altérés, sont ensuite répétés pour qu’ils nous semblent fiables (« c’est évident, on en parle tout le temps à la télé »). On y ajoute un petit coup de mythes et de croyances populaires et la majorité adhère. Le conformisme s’installe. Je crois avoir beaucoup entendu parler de burkinis cet été…

Le but n’est pas d’excuser la construction de ces préjugés, mais de comprendre leur mode de fonctionnement et de propagation pour mieux les déconstruire. De plus, toute personne, victime ou non de préjugés peut également en devenir l’auteur.e. Je sais dorénavant quel est le biais dont je dois me méfier.

 

Quels outils à notre portée : l’autodéfense intellectuelle

 

À nous de nous bouger, de chercher, pour mieux appréhender le monde, identifier, et déconstruire les préjugés. Il y a ce qu’on appelle l’autodéfense intellectuelle. C’est une technique, une attitude qui ferait de nous des êtres plus critiques, capables de remettre en cause ce qu’on nous partage dans les médias et d’en avoir une lecture plus objective.

Toutes les disciplines sont étudiées, de l’art de jouer avec les mots à celui de jouer avec les chiffres. Il existe des boites à outils, des vidéos, des conférences, des ateliers créés pour nous aider à devenir des citoyens plus lucides.

 

Et concrètement, que peut-on faire?

 

Prendre conscience de l’existence des biais cognitifs inconscients chez soi ET chez l’autre est un premier pas vers la compréhension. Nous ne savons pas tout, nous ne connaissons pas l’autre.

Parler, discuter. Il n’y a pas de plus belle action que d’échanger pour mieux se connaître et se comprendre.

Organiser des ateliers de sensibilisation auprès des jeunes et des moins jeunes, proposer des jeux de rôles, des débats, … (Ce qui est proposé par Lallab)

Partager des profils de gens différents, à l’opposé de ces clichés bien ancrés. Casser le statut quo. (Oui, oui, il y a des femmes qui sont pilotes de rallyes.)

Proposer des documentaires, des vidéos (ça aussi Lallab le fait. Instructifs. Ou drôles, comme le font par exemple les indivisibles.)

Partager des actions ensemble, entre associations que les médias ne verraient pas s’entraider. (Comme ce fut le cas, par exemple, d’une maraude commune organisée par une association non musulmane et musulmane après des évènements stigmatisant les musulmans.)

Et sourire, tout simplement… Car, OUI, merci, tout va très bien pour moi avec ce turban !

 

Et pour mon papa ?

 

Ce jour-là, je suis restée silencieuse. Après avoir réfléchi à toutes ses croyances erronées, je me suis décidée à l’aider à lutter contre ses préjugés. Je refuse de laisser tout ça nous séparer ! Je lui ai envoyé la date de projection du documentaire du Women Sense Tour. Puis le lien de ce magazine en ligne qui parle de toutes ces femmes musulmanes, voilées ou non, inspirantes, inspirées. Et enfin, j’ai décidé de m’y mettre moi-même et d’écrire cet article. Au fond, je comprends bien que toutes ces phrases ne viennent pas vraiment de lui et ne parlent pas vraiment de moi.

Comme Rosa Parks l’a dit:

Si nous baissons les bras, nous sommes complaisants envers les mauvais traitements, ce qui les rend encore plus oppressifs.

A nous de nous battre maintenant, encore et encore, et garder l’espoir que les choses vont changer. Il n’y a pas de victoire facile. Être heureux.se, ce n’est pas toujours confortable.

Et vous, qu’allez-vous faire ou que pourriez-vous faire pour ne plus être les victimes OU créateurs.trices de préjugés ?

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Diffuse la bonne parole

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