Catégories
(Dé)construction

Lallab Birthday : un festival féministe pour célèbrer la sororité !

[vc_row][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]

En Mai 2017, Lallab soufflera sa première bougie !
Un anniversaire sur le thème de la sororité, ce lien universel et immuable que les femmes peuvent tisser dans le respect, l’écoute, le partage et surtout l’amour…

 

Le 6 mai 2017, Lallab soufflera sa première bougie à la Bellevilloise, à Paris !

Pour l’occasion, Lallab t’embarque dans son univers pétillant et puissant de 13h30 à 23h, au sein du Loft de la Bellevilloise et te réserve un festival de F.O.L.I.E :

Des talks de féministes musulmanes plurielles et inspirantes avec entre autres l’entrepreneure Marieme Tighanimine, les militantes Wissale Achargui et Coumba Samake des Féministes contre le cyberharcèlement, l’universitaire Diane Sophie Girin…
Une table ronde sur l’art et la culture comme moyen de réappropriation de son récit en tant que femmes avec notamment l’écrivaine Rachel Khan, l’illustratrice de BD Maeril, la graffiti artist Pearl, la street artist Lilyluciole, l’instagrameuse Yousra Essati, la réalisatrice Grace Ly (« ça reste entre nous »)…
Les concerts de Haydar Hamdi et de Tina Mweni, car l’art militant est éblouissant !
Une librairie collective et féministe
Une boutique pour mettre en lumière de super femmes entrepreneures
Des ateliers, des temps d’échanges et de partage
Un espace dédié aux #Lallababies et plein de surprises !

Et comme une merveilleuse nouvelle n’arrive jamais seule, nous avons l’immense honneur de célébrer cet anniversaire, placé sous le thème de la sororité, sous le marrainage d’ Asma Lamrabet, féministe et directrice du Centre d’Etudes et de Recherches sur la question des Femmes dans l’Islam à Rabat (Maroc).

Célébrons la sororité : cet amour révolutionnaire

La sororité est l’essence même du combat de Lallab. C’est la solidarité féminine, celle qui rassemble car elle célèbre les femmes venues de tous les horizons et nous fait nous tenir en bloc commun pour mieux faire entendre nos voix et être plus fortes. C’est ce réseau de femmes fortes et fières qui célèbrent leurs différences, c’est ce féminisme que l’on veut intersectionnel.

IN-TER-SEC-TION-NA-LI-TÉ : nous levons notre poing pour les soeurs qui subissent le sexisme, le racisme et pour celles aux identités plurielles.

La sororité est un combat à mener sur tous les fronts car si notre féminisme n’est pas inclusif, antiraciste, body-positif, pour les personnes de toutes orientations sexuelles, identités de genre, ou en situation de handicap, s’il ne dépasse pas les différences sociales, alors pour qui est-il ?

Lallab : soyons créatrices de nos récits !

Lallab c’est une association féministe et antiraciste qui compte près de 200 bénévoles et qui depuis un an, bouscule les préjugés sur les femmes musulmanes en France (et même au-delà) !

Nous faisons entendre les voix plurielles des femmes musulmanes et nous nous battons avec amour et bienveillance pour que chaque femme puisse s’épanouir et célébrer toutes ses identités.

Et notre combat va bien au-delà des droits des femmes musulmanes, puisque nous considérons que chaque femme est la plus à même de décider des conditions de son émancipation. Personne, pas même une autre femme, aussi bienveillante soit-elle, ne doit décider pour elle !

Lallab c’est aussi un magazine en ligne où les plus jolies plumes écrivent leurs histoires pour déconstruire les mythes qui y sont attachés. C’est encore une boite de production où nous célébrons et rendons hommage à ces femmes musulmanes inspirantes. C’est dans toute la France que nous avons ainsi présenté notre série documentaire Women SenseTour – in Muslim Countries. Lallab c’est surtout beaucoup de bruit dans les médias et des prises de parole puissantes (allez ça te revient la flamboyante Attika qui a confronté Manuel Valls en prime time sur France 2). C’est enfin des événements et des ateliers de sensibilisation en milieu scolaire, pour préparer la prochaine génération de féministes badass. Le tout avec des tonnes de bienveillance et d’énergie brutes !

TU PARTAGES NOTRE ENTHOUSIASME ?

ALORS VIENS FÊTER LA SORORITÉ AVEC NOUS LE 6 MAI !

CLIQUE ICI POUR T’INSCRIRE

[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_column_text]

Diffuse la bonne parole

[/vc_column_text][vc_facebook][vc_tweetmeme][vc_column_text][/vc_column_text][vc_widget_sidebar sidebar_id= »home-one »][/vc_column][/vc_row]

Catégories
(Dé)construction

Le collectif Um’Artist ouvre une scène pour les artistes musulman.e.s

[vc_row][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]

 

Ce vendredi 24 Février, le collectif Um’artist, accueilli par l’association al Wissal à l’INALCO, organisait sa première soirée Open Mic, ou scène ouverte. Né en 2016, Um’Artist, c’est ce collectif – porté par sept femmes et un homme – de « poètes, slameurs, musiciens et musiciennes, danseurs et danseuses, amoureux de la calligraphie, peintres, photographes, vidéastes… En résumé, une diversité de talents réunis sur cette véritable plateforme d’échange pour tous les amoureu.s.e.s de l’art ».
L’objectif affiché ? Mettre en avant la diversité des talents artistiques au sein de la communauté musulmane.

 

L’art comme héritage, l’art comme outil, l’art bâtisseur de ponts

 

19h. La fondatrice du collectif, Hawa, introduit l’évènement par une requête toute particulière.

J’aimerais que chacun.e d’entre vous se tourne vers la personne derrière vous, puis la personne devant vous, et lui dise « as salaamu ’alaykum », que la paix soit sur toi.  Parce que, surtout en cette période, ça fait du bien de s’entendre dire ça.

Le public se prête au jeu. Le ton est donné : ce soir, on parlera paix, amour, bienveillance, politique, sans inhibition, sans timidité, sans la crainte de se voir foudroyer du regard (ou pire) quand sonnera l’appel à la prière de Muslim Pro sur notre téléphone. On est ensemble.

Hawa poursuit en expliquant que cette soirée ouverte à tou.te.s s’adresse en particulier aux musulman.e.s : « l’art est un outil puissant » qui permet de « bâtir des ponts », et pourtant son étude et son pouvoir sont souvent sous-estimés dans notre communauté. Il s’agit ce soir de redécouvrir cet héritage, et de nous le réapproprier.
 
17039121_144476682738644_1304666354432216012_o
Crédit photo : Zackary Art
 

Un pari réussi

 

Au fur et à mesure des passages, les choses se font. Le succès d’Um’Artist dépasse mes attentes. Sa plus grande victoire ? Dépasser l’idée d’un confinement dudit héritage à un contexte spatio-temporel achevé, ou la difficulté de sortir de la narrative de l’âge d’or « arabo-musulman », d’une époque révolue.

S’il est important de connaître cette histoire, et ses artistes et auteurs érigé.e.s au rang de « classiques », il l’est tout autant d’appréhender le patrimoine de notre ummah (« communauté » en arabe) à son image : plurielle, inter et transnationale, contemporaine. En se réappropriant le rap, le slam, le street art, tout comme la poésie, la peinture, la photographie, le chant ou encore la danse, leurs interprètes les enrichissent de porosités, et des influences spirituelles et culturelles qui leur sont propres. Brisant les différenciations classistes, ces artistes se positionnent pour l’insertion légitime de tous les genres au sein du patrimoine culturel de la communauté musulmane.

En quelques heures, une dizaine d’artistes musulman.e.s balaient la vaste étendue des thématiques et cultures qui nous concernent, nous, musulman.e.s en France. Hawa et Ibrahim exposent brillamment dans leurs textes les contradictions d’une société dont on est le produit, mais qui peine à nous inclure, et les instrumentalisations politiciennes dont nous faisons les frais. Les mots de l’écrivain et poète Luqman nous incitent à l’évasion le temps d’un pèlerinage à La Mecque, et à la foi dans les temps hostiles, tels qu’a su les affronter le prophète Muhammad – paix et salut soient sur Lui.

 

16904625_144495086070137_8382533153157896654_o

Crédit photo : Zackary Art
 
C’est ensuite au tour de Jamila et de son époux Charles de nous émouvoir. Elle, poète, et lui, violoniste, coordonnent leurs talents pour nous offrir une interprétation d’un amour vainqueur. C’est encore d’amour, et de paix, que nous parle Anissa Lallahoum, artiste peintre autodidacte, dans ses œuvres.

Nulle vision binaire ce soir : c’est tout en émotion que les artistes présent.e.s explorent la complexité de nos identités plurielles.

A travers son projet photographique, Révéler l’Etoffe, Maya-Ines Touam nous livre sa quête identitaire dans son pays d’origine, l’Algérie, et le lien qu’entretiennent ses citoyennes avec « le » voile, la religiosité, une histoire douloureuse. Le slammeur dyonisien Loubaki explore les Frances dans un texte qui touche au cœur, quand Sabrina Heartist nous parle quartiers populaires et violences policières, accompagnée de la merveilleuse Narimène et son interprétation de Gangster Paradise en mode chant lyrique (!).

 

17097178_144496319403347_4979577534285190710_o

Crédit photo : Zackary Art
 
Cette prestation n’est pas sans faire écho à « L’évadé », ce court métrage du talentueux Theo Al Amine, qui, en quelques minutes, nous enjoint à une redécouverte de notre environnement urbain et sa richesse, ou comment appréhender nos blocs de béton tagués comme des trésors cachés, ruines de l’expression artistique et politique de nos ancien.ne.s. Changer d’angle permet d’échapper à l’injonction du dénigrement des arts populaires, pour la fierté de se savoir de celles et ceux qui transgressent fièrement l’absurdité par la beauté ou du moins la résistance dans nos espaces (d’une fresque époustouflante à un « CR » écrit au tipex sur ta table en bois en CE2, soyons inclusif.ves).

Enfin, Yousra et Behija, venues spécialement de Belgique pour l’occasion, nous rappellent à notre histoire africaine à travers un hommage émouvant à Patrice Lumumba, résonnant douloureusement avec la vague de rafles négrophobes récemment médiatisée en Algérie, et le racisme ordinaire au sein de nos communautés. Comme la poète et blogueuse Leïla après elles,  les deux femmes nous parlent guerre, et douleur, mais aussi espoir et force. Et cela aussi compose notre patrimoine, populations diasporiques, exilées, privées d’un retour aux terres qui ont vu grandir nos ancêtres et déterminées à faire porter la voix de celles et ceux dont le passeport ne donne pas accès à la parole.

J’avoue, j’ai pleuré.

 

Ils n’interviendront pas sur scène, mais nombreux.ses sont leurs consœurs et confrères dont les travaux plastiques sont exposés à l’entrée de la salle : Moez (Instagram), Amalia, Rachid Bennis (@Rachidbennis), Zoé Balkis. Si vous ne les connaissez pas, foncez ! Ça vaut le détour.
 
16904968_144495312736781_7064301534905085007_o
Crédit photo : Zackary Art
 

Se réapproprier nos héritages… mais pas que !

 

L’émotion que je ressens à la sortie de cette scène ouverte doit 70% aux prestations des artistes qui se sont succédé.e.s sur scène, et bien 30% à cet événement en lui-même. Il y a quelque chose de puissant à voir cet événement prendre place dans une université parisienne. Um’artist et Al Wissal font partie de ces initiatives qui détruisent peu à peu les murs de l’exclusivité et déblaient le chemin pour la réappropriation de l’espace. Ou autrement dit, nous rappellent que notre place est partout où l’on veut qu’elle soit.

Je me souviens de discussions dans mon lycée de Stains avec des camarades qui me disaient détester aller à Paris parce qu’on les « regardait mal ». 5 ans plus tard, en apprenant qu’une classe de ce même lycée s’est fait harceler au musée du quai d’Orsay, je sens comme un arrière-goût amer, l’impression que rien ne change.

Mais c’est faux. Rien qu’en l’espace de quelques années, on a vu se développer une prise de conscience et un nombre considérable d’actions pour combattre l’invisibilisation et l’essentialisation de l’histoire précoloniale et des luttes dans les ex-pays colonisés et les « outre-mers », mais aussi l’obscurcissement de l’histoire des militant.e.s issu.e.s de l’immigration et des quartiers populaires en France (voir notamment le travail du FUIPQ à cet égard, ainsi que les ouvrages de Nadia Hathroubi Saf Saf). On assiste également à la construction de réseaux transnationaux et la promotion d’actrices et d’acteurs du changement dans les quartiers populaires et dans le milieu étudiant musulman, entre autres. Les afrodescendant.e.s et les femmes noir.e.s en particulier nous ont ébloui.e.s en 2016, et continuent toujours plus fort en 2017 à travers collectifs et associations politiques, créations artistiques et productions académiques. Les médias locaux et communautaires se dynamisent et se multiplient, proposant des narrations qualitatives et sortant des sentiers battus, à l’image de l’excellent Bondy Blog, son cousin le Trapyblog, ByUs Media ou encore le tout jeune Sarcelloscope. Sans parler des mobilisations dans les quartiers populaires et la prise en main de la question des violences policières. Bref, beaucoup trop d’initiatives et de personnes extraordinaires et dédiées à la justice derrière ce travail pour qu’on puisse toutes les nommer.

Pour en revenir à notre sujet, la scène ouverte d’Um’artist a vocation à se produire tous les deux mois. Tant d’occasions pour nous d’y emmener nos petites sœurs et petits frères, cousin.e.s, voisin.e.s, pour qu’elleux aussi en ressortent des étoiles plein les yeux et regonflé.e.s à bloc pour prendre la relève quand le jour viendra.

 

 17017068_144483216071324_7058553414601083714_o

Crédit photo : Zackary Art

[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_column_text]

Diffuse la bonne parole

[/vc_column_text][vc_facebook][vc_tweetmeme][vc_column_text][/vc_column_text][vc_widget_sidebar sidebar_id= »home-one »][/vc_column][/vc_row]

Catégories
Portraits

Woly Faye : « l’art de l’intégration »

[vc_row][vc_column width= »2/3″][vc_column_text]

Le 24 mai dernier, quelques minutes avant minuit, Woly Faye postait sa première vidéo en ligne et remportait son défi personnel : écrire, filmer, monter une vidéo et la rendre publique !

 

Woly Faye, franco-sénégalaise installée à Montréal, du haut de ses 24 ans, a déjà un parcours multiple fruit de sa curiosité et révélant une véritable recherche de sens. Actuellement étudiante en développement international et action humanitaire, après avoir débuté des études de commerce, elle multiplie les petits boulots ainsi que les pays de résidence.

De ses différentes expériences, Woly a fait de « l’intégration » au sens large une priorité car elle avoue volontiers s’être souvent sentie « invitée » en France. Ce sentiment s’est estompé dans son nouveau pays d’adoption.

En tant que femme, noire, musulmane, voilée, elle aurait pu y faire l’objet de discriminations. Son caractère aidant, elle affirme ne pas trop avoir eu de difficultés. Dans le respect des valeurs inculquées par ses parents, Woly explique que pour elle, l’intégration doit venir d’un effort personnel

 

La société est une oeuvre d’art collective où chaque personne apporte sa propre touche

 

L’intégration est donc pour elle une question de fond. Aussi, lorsque le Musée des Beaux-Arts de Montréal a choisi pour son concours spécifiquement destiné aux jeunes musulman·e·s (!) cette même « intégration » pour thématique, elle ne s’est pas sentie stigmatisée mais encouragée à prendre la parole et surtout inspirée. Elle nous inspire par la même occasion.

 

 

Un récit positif

 

La proposition filmée de Woly maîtrise parfaitement l’art du récit, que ce soit par le texte ou les images. Réalisée seule pour la majorité des prises, le propos est également très personnel puisqu’il nous permet d’entrer dans l’intimité de l’artiste, notamment en train de peindre et de jouer du piano. Le texte déclamé nous fait entrer au cœur même de ses réflexions les plus profondes.

Fascinée par toutes les expressions artistiques, Woly choisit de faire un parallèle avec la peinture. Celui-ci fonctionne et nous emporte.

 

J’ai commencé la peinture il y a deux, trois ans. En peinture, tu peux mettre 4 000 couleurs et ça peut faire un beau résultat. L’allégorie est bonne, ça ressemble énormément à la société. Le noir peut représenter un caractère X, le rouge un caractère Y. Mais comment tu fais pour que ça « match » bien ?

 

La scénarisation révèle pleinement le regard cinématographique et poétique que la réalisatrice porte sur le réel. Mais la vidéo apporte un témoignage sincère et véridique qui propose de mettre en lumière l’approche qu’a une grande partie des jeunes femmes musulmanes aujourd’hui : faire sa place et poursuivre ses objectifs sans se soucier du qu’en-dira-t-on ou de fausses idées relatées sur les femmes musulmanes.

 

Je crois que la meilleure manière d’enseigner ou de faire passer un message est de le montrer par l’exemple

 

Un message important à entendre aujourd’hui, aussi bien pour les musulman·e·s susceptibles de désespérer que pour les non-musulman·e·s

C’est d’ailleurs notamment dans sa foi musulmane que l’artiste trouve la force de persévérer dans ses projets.

 

Ma foi en Dieu m’aide beaucoup dans ma vie de tous les jours. Je sens que Dieu m’accompagne, qu’Il est présent. Dans les bons comme les mauvais moments, Dieu est là pour moi, et est probablement la seule entité à l’être par Sa constance. J’aime le fait qu’en Islam, il nous soit répété si souvent de faire preuve de patience (pourtant difficile), de compassion, de pardon, d’amour, de don de soi. Ce sont des principes qui facilitent le vivre-ensemble.

 

La pratique de l’art, selon la vidéaste, peut permettre de se rapprocher du divin. « Un ami ouvert à la spiritualité m’a appris que l’islam n’est pas fermé à l’art, l’art est aussi une manière d’atteindre Dieu. Quand je joue au piano, je réalise à quel point j’ai des capacités intellectuelles ou physiques extraordinaires [venant de Dieu]. Et parfois rien que le son te transporte, ou la peinture, l’art c’est une manière de se connecter à Dieu. »

Pour les musulmanes qui souhaitent se lancer dans les pratiques artistiques, elle n’a qu’un conseil :

 

Il faut sauter. Une fois que tu sautes, Dieu vient à toi, Il dit « regarde cette personne, elle est en train de se battre pour une chose » donc Il te donne les ressources extraordinaires. J’ai rencontré des gens, j’aurais jamais imaginé les rencontrer si je n’avais pas sauté, jamais je n’aurais pu faire tout ça. Donc il faut sauter. You have to jump ! Allez-y

 

La créativité avant tout

 

Au moment où l’entretien a été fait, Woly était sur le départ pour un stage dans une ONG œuvrant au Sénégal. La vie d’artiste n’est donc pas son quotidien, et si elle n’exclut pas de faire de ses passions artistiques un pan de sa carrière dans l’humanitaire, il y a fort à parier que l’artiste mettra de la créativité et des messages positifs dans tout ce qu’elle entreprendra. Inch’Allah !

[/vc_column_text][/vc_column][vc_column width= »1/3″][vc_facebook][vc_tweetmeme][vc_widget_sidebar sidebar_id= »home-one »][/vc_column][/vc_row]