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Partie 3 : mon âme et moi.

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Note à moi-même : Chut, mon âme navigue en plein cosmos, je plonge dans l’antre de mon être, en pleine dérision, je gravite autour de mon Maître, chut. Besoin de la foi, besoin de la paix dans mon monde. Oui, je ne suis pas un être de foi, je ne compte pas le nombre de fois où j’ai prié la Croix. Si une personne pense posséder la piété dans ce monde de fous, qu’elle garde au fond d’elle sa pitié pour les âmes qu’elle juge perdues, pensant posséder la vérité absolue. Si Dieu nous a donné le savoir, ce n’est pas pour l’enfermer dans notre bulle d’ignorance.

 

 

J’entends la pluie qui tombe, et l’orage qui gronde, ce sont les bruits de mon âme, mon âme qui Te pleure.

Mon âme, qui me chuchote, il est temps de rentrer à la demeure, de revenir vers Toi, avant que je meure, et avant ma dernière heure.

Mon monde est un mélange de faux-semblants et de songes. Je pense à la mort comme à un coup d’État.

Le temps passe, je suis aveugle face à mon âme.

Je la sens tournoyer autour de moi, je la ressens au plus profond de moi. Je sais que mon âme ne veut pas se noyer dans la tombe.

Je vagabonde, entre deux états, ni la vie ni la mort ne me réveillent.

La métaphore de la guerre n’est qu’un rappel pour mon dernier voyage.

Je nage dans les mirages de ce monde, je cherche mon phare, éperdue, dans l’océan de la fortune: verrais-je la lumière à travers mes ténèbres et la misère de mon âme ?

Une partie de moi porte l’espoir en étendard,je revois mon âme et son histoire, je me vois dans le fond d’une œuvre d’art, ma foi chante le désespoir sur la toile, souvent, je jure, je m’égare dans le noir des étoiles.

Je jure je resterai cendre dans l’univers et poussière dans la tombe, je ne serai pas les lettres des faits divers, je jure je ferai face à mes comptes.

Je jure, juste un dernier soir, peur de perdre la foi, je jure, juste un dernier soir, de prier pour la paix une dernière fois.

Je jure que de mon vivant, je n’aurai qu’un cœur de survivant, au milieu, de ce monde de mâajnoun, mon âme n’est que la création, de Celui qui Lui suffit de dire « كن فيكون” ( « koun fayakoun »), pour que je devienne poussière, de l’ancêtre suivant…

 

 

Note à moi-même : si vos cœurs sont en période de trouble, préférant se rappeler de l’Enfer, et du Paradis, pour soigner votre maladie, ne méprisez pas les autres cœurs qui ne désirent pas le paradis et font abstraction de l’enfer, car ils souhaitent seulement aimer et adorer Le Créateur, pour ce qu’Il est, et seulement pour ce qu’Il est.

 

crédit photo : @sasa.ha2278, Kaoutar RH

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Mini-Recueil de poèmes I : à mon âme

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Note à moi-même : si quelqu’un pense avoir atteint la piété dans ce monde de fou, qu’il garde au fond de lui sa pitié pour les âmes qu’il juge qu’elles sont perdues, pensant posséder la vérité absolue, si Dieu nous a donné le savoir ce n’est pas pour l’enfermer dans notre bulle d’ignorance.

 

Poème 1 : 

 

L’âme cherche un refuge pour son cœur lésé avant le grand déluge, confuse, elle en est paralysée. Elle s’use à idéaliser, elle accuse les ruses de son cœur puis s’excuse de sa rancœur, elle s’écœure, Iblis moqueur lui fait oublier Son Créateur.

L’âme affaiblie cherche refuge, auprès du meilleur des Juges,

Gloire à Lui

 

 

Poème 2 : 

 

Gloire à Lui

L’âme blâme sa mémoire infâme, puis s’rappelle de façon éphémère, qu’elle est la création de Celui qui façonne Ses créatures.

Elle se raisonne puis malmène son cœur dont les cris résonnent auprès de Celui qui entend toute chose.

Elle cause sa perte, et maltraite son cœur, le rendant inerte.

Pourtant elle sait qu’Il est Le bienveillant dans toute épreuve, mais elle demeure agressive pour son cœur maladif. 

 

 

Poème 3 : 

 

L’âme sombre au fin fond de la pénombre, elle refuse la paix de Celui qui La donne, que Dieu lui pardonne.

L’âme s’emprisonne dans sa peine puis s’étonne de sa foi lointaine, elle oublie l’essentiel, Dieu, et elle se terre dans l’angoisse existentielle oubliant que le temps est précieux, négligeant Celui qui donne la vie est Le même que Celui qui donne la mort, pensant être dans le confort, elle est juste en tort. 

 

 

 

Note à moi-même : si vos cœurs sont en période de trouble, préférant se rappeler de l’Enfer, et du Paradis, pour soigner votre maladie, ne méprisez pas les autres cœurs qui ne désirent ni le paradis et font abstraction de l’enfer, car ils souhaitent seulement aimer et adorer Le Créateur, pour ce qu’Il est, et seulement pour ce qu’Il est. 

 

 

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