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Saly D ou l’art afro-inspiré comme source d’émancipation sociale

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Assise dans un parc, Saly attire manifestement les enfants, qui s’approchent régulièrement pour s’amuser avec elle. Ces derniers ont visiblement perçu sa belle âme, qui transparaît dans son art. La peintre nous dévoile son parcours.

 

Née à Paris, elle a grandi à Bagneux, dans le 92 (Hauts-de-Seine). « J’en suis fière, c’est une ville qui te permet de te trouver, » grâce aux nombreuses activités proposées à la jeunesse, à l’instar de la peinture, de la musique ou du sport. « Il y a tout un personnel à disposition des jeunes, » se réjouit-elle. C’est d’ailleurs par ce biais qu’elle est parvenue à exposer dans une galerie. « Je me souviens tout particulièrement d’un animateur qui était très encourageant et qui m’a prouvé qu’il m’était possible d’intégrer ce monde artistique. » Saly a tout essayé : le chant, la danse et le théâtre. Jusqu’à la découverte, à dix-sept ou dix-huit ans, d’un nouveau loisir : la peinture. Avec les autres activités, l’artiste avait l’impression qu’il « manquait toujours quelque chose ». La peinture devient alors sa véritable passion. L’artiste nous révèle pourtant être complètement autodidacte, ce qui ne laisse pas d’impressionner, au regard de son parcours. Car Saly a réussi à se professionnaliser. « Au départ, mes peintures se trouvaient uniquement dans ma chambre, » avoue-t-elle.

Diplômée en journalisme, la peintre obtient aussi une licence en lettres modernes et histoire de l’art à Nanterre. Elle se souvient de ses années étudiantes, durant lesquelles elle milite — Nicolas Sarkozy est alors au pouvoir. Ses études lui permettent d’acquérir plusieurs compétences, et notamment en communication, comme nous le prouve son site. Mais Saly D rêve de ne vivre que de son art, ce qui lui permettrait de gagner en indépendance, tout en décidant elle-même de sa façon de travailler. « Je me suis professionnalisée sur le tas, » explique-t-elle. Cela fait seulement deux ans que son art constitue une véritable activité professionnelle, générant des revenus par le biais de son site, dont les produits se trouvent aussi sur les réseaux sociaux, qu’elle utilise beaucoup. Elle est également engagée dans d’autres projets, dont des ateliers permettant de découvrir les arts d’Afrique au sein d’établissements scolaires, d’associations ou encore de centres sociaux.

 

« Mon art est afro-inspiré. L’Afrique constitue la base de mes créations, » affirme la peintre. Pourtant, elle ne se limite pas à ce continent. Certains aspects de ses œuvres font penser à l’Amérique du Sud, à l’Inde ou encore à des éléments de l’art scandinave. D’aucuns lui ont même affirmé que ses tableaux rappelaient l’art maya ou inca. « J’ai peut-être été inspirée par cela à mon insu ; nous sommes tellement submergé·e·s d’images, c’est la beauté de notre génération », se réjouit-elle. « Avant, nos aïeux devaient voyager pour voir des choses différentes ; désormais, on a accès à Instagram, Pinterest… C’est acquis, pour nous. » Bien qu’elle ne considère pas son art comme intrinsèquement politique, Saly assume pleinement le fait que la peinture lui permette de renouer avec ses racines. Il s’agit d’un « travail perpétuel, dans lequel on se sent parfois plus français·e ou plus africain·e, à certains moments de nos vies ». Bien que d’origine sénégalaise, Saly rend hommage à l’ensemble du continent africain. D’un point de vue artistique, ce continent abrite autant de similitudes que de différences. Elle évoque notamment les masques et les cauris, coquillages blancs utilisés dans toute cette partie du monde, mais dont la symbolique change selon la région.

 

Saly et son horloge en hommage à l’Afrique. Crédit : Massira Keita

 

Le partage se situe au centre de l’art de Saly. L’artiste désire ainsi mettre en ligne des vidéos présentant ses réflexions sur la créativité, afin de toucher d’autres artistes. « J’aimerais que l’on puisse bénéficier de mon apprentissage. Je crois beaucoup en la prédestination ;  je pense que Dieu ne choisit pas les choses par hasard. Et c’est la raison pour laquelle j’aimerais partager cela, avec un côté un peu reporter que j’aime beaucoup, » confie-t-elle. Son art s’exprime principalement par le biais de tableaux sur toile, mais aussi d’illustrations sur papier, d’objets personnalisés, tels que des lampes ou encore des baskets. « Mon but est que chacun·e puisse trouver sa place sur tous les supports qui existent, » comme elle l’indique sur son site. Elle y explique ainsi qu’elle souhaite que chacun·e puisse se sentir comme à la maison, estimant que le monde artistique est souvent trop élitiste, excluant de nombreuses personnes. « Je veux montrer que tout le monde peut intégrer ce monde-là. Tout le monde peut le faire. »

En tant que noire et française, Saly estime par ailleurs que le fait d’assumer pleinement son identité est assez difficile. L’artiste évoque ainsi le manque de diversité durant ses études, où son amie et elle sont les seules Noires de sa filière. En grandissant, elle sort davantage, y compris dans les musées. Elle est alors exposée aux préjugés de nombreuses personnes, surprises que les Noir·e·s puissent être intéressé·e·s par l’art — pourtant très présent en Afrique. Heureusement, ses parents, qu’elle considère comme les « meilleurs du monde, » lui ont véritablement permis de se sentir à sa place, en tant que Franco-sénégalaise.

Saly conseille à toutes les personnes qui hésiteraient à se lancer de ne pas prendre certaines critiques personnellement. « Il ne faut surtout pas leur laisser la possibilité de vous faire douter de la pertinence de votre art. » La peintre considère qu’il ne faut pas écouter certains avis, les réseaux sociaux permettant à beaucoup de personnes malveillantes de s’exprimer. Bien qu’elle estime que nous demeurons toujours soucieux·ses du regard des autres, « ce serait dommage d’oublier qu’au final, je reçois plus d’ondes positives que de retours négatifs ». De plus, Saly aime à rappeler que rien ne garantit que les abonnés des pages d’artistes sur les réseaux sociaux constituent des clients potentiels. « 250 000 likes, est-ce que ça contribue à te trouver une galerie ? A t’apporter de l’argent ? Non, alors il ne faut pas dépenser trop d’énergie là-dedans. » Elle privilégie donc les rapports humains directs.

 

Saly nous montre à quel point l’art peut être un moyen de se trouver, mais aussi d’être singulièr·e tout en demeurant connecté·e au monde entier. Elle est pleine d’ambition, et nous ne lui souhaitons que du bonheur pour ses nouveaux projets… qu’il faut absolument suivre sur les réseaux sociaux, inchAllah.

 

Crédit photo image à la une :

 

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Afro !, F(l)ammes et Reporter Citoyen : trois façons de faire “entendre les voix de la France”

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Reporter Citoyen a organisé samedi 21 octobre à la Maison des métallos une rencontre-débat autour du thème “Entendre les voix de la France”. L’occasion de faire discuter Rokhaya Diallo de l’exposition Afro !, Sabah Rahmani, Moussa Wagué et Odile Kitenge de Reporter Citoyen ainsi que Ahmed Madani, Anissa Kaki et Yasmina Ghemzi du spectacle F(l)ammes. Tou·tes ont livré ce qu’évoquait pour elles et eux le thème “Entendre les voix de la France”. 

 

Montrer la diversité de la France

 

Pour les intervenant·es, « Entendre les voix de la France » c’est surtout permettre aux voix trop longtemps tues de s’exprimer. Chaque intervenant·e, à sa manière, fait en sorte qu’on « écoute l’océan qu’est la France et pas uniquement les petites gouttes qui dirigent » pour reprendre les mots de Yasmina Ghemzi.

Sabah Rahmani, formatrice à Reporter Citoyen rappelle qu’« il faut parler de voix et de voies parce qu’il n’y a pas qu’un seul modèle de société, pas qu’une seule direction ». Partant du constat que 70% des journalistes sont issus de milieux favorisés, les fondateur.rices de Reporteur Citoyen œuvrent depuis 2009 pour donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas habituellement et ouvrir la porte des médias aux jeunes des quartiers populaires qui souhaitent devenir journalistes. Sur une période de trois ans, des jeunes sont formé·es gratuitement au journalisme multimédia afin de pouvoir faire porter leur voix médiatiquement. « Les vécus et histoires mises bout-à-bout représentent cette France cosmopolite » explique Odile Kitenge de Reporter Citoyen.

Une France cosmopolite jusqu’au bout des cheveux. « Paris est la ville d’Inès de la Fressange et de Caroline de Maigret, mais aussi d’Imany et d’Aissa Maiga » a déclaré Rokhaya Diallo lors du vernissage de son exposition Afro ! le 11 octobre. Grâce à ce projet lancé il y a trois ans avec Brigitte Sombié, Rokhaya Diallo espère « représenter une France afrodescendante qui assume son cheveu naturel »

Rokhaya Diallo et Brigitte Sombié ont publié un livre, Afro!, de près de 300 pages, rassemblant les clichés des 110 Parisien·nes pris·es en photo avec leurs cheveux crépus, bouclés, tressés ou encore leurs dreadlocks. La force du livre et de l’exposition est de mettre en avant des personnalités connues comme Christiane Taubira ou Leïla Slimani et des personnes inconnues du grand public.

 

Crédit photo : Plumelle

 

Se réapproprier son histoire

 

« Souvent les gens que nous sommes sont racontés par d’autres » lance Rokhaya Diallo. Pour Yasmina Ghemzi de F(l)ammes, « dire « je suis Française » c’est un combat qui prend du temps parce qu’on doit se construire du côté historique, théorique et personnel pour pouvoir répondre à ceux qui nous contredisent avec un esprit paternaliste post-colonial. » Pour elle, « parler permet de sortir de la torpeur sociale pour commencer à agir ».

Cette dimension politique se retrouve aussi dans les récits de personnes photographiées par Brigitte Sombié pour Afro !. « Porter mes cheveux comme ça j’appelle de la résistance passive. Quand je vois le nombre de gens qui souffrent dans ce pays parce qu’ils sont ligotés par les codes, ça m’attriste. Tu es ce que tu es et tu trouveras toujours quelqu’un pour t’aimer pour ce que tu es » déclare Ryadh Sallem, un consultant et sportif de haut niveau qui porte des dreadlocks.

 

Présentation de la pièce F(l)ammes. Captation et montage : Bastien Choquet
 

Relier les sensibilités

 

Pour Ahmed Madani, il était important de créer une rencontre à travers son spectacle. Une rencontre entre des personnes qui ont l’habitude de fréquenter les théâtres et d’autres qui sont silencié·es dans les lieux artistiques. « Ce qui se passe à l’intérieur d’un être-humain le relie aux autres » grâce à une « démarche artistique qui génère aussitôt de l’empathie » explique le metteur en scène.

Le spectacle s’articule autour de la féminité et permet d’aborder des sujets difficiles. Pour le metteur en scène : « en livrant la fragilité, elles livrent la puissance ». « Elles montrent quelque chose que chaque femme a en elle mais qu’elle contient à cause des mécanismes de domination » poursuit Ahmed Madani.

« Ecouter les histoires autres ça a résonné en moi. Le fait d’être avec les filles ça m’a réparée parce que j’ai appris à assumer » confie Anissa Kaki, une des comédiennes non-professionnelles de F(l)ammes. Pour Sabah Rahmani de Reporter Citoyen « l’expression est aussi une guérison, ça a un côté cathartique. »

 

A découvrir :

 

Le spectacle F(l)ammes jusqu’au 29 octobre

L’exposition Afro! jusqu’au 29 octobre

Reporter Citoyen 

 

Crédit photo à la une :  François Louis Athénas

 

 

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Portraits

Les cheveux, un marqueur capillaire et identitaire

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Fatou N’Diaye, Bloggeuse

Christiane Taubira , Ancienne Garde des Sceaux

Sandra Sainte Rose, Danseuse & Chorégraphe

Alice Diop, Réalisatrice

Aissa Maiga, Actrice

Imany, Chanteuse

 

 AFRO !                                                                   

 

Vous vous demandez certainement pourquoi ces noms et pas d’autres ? Parce que ces noms, CES FEMMES ont retenu mon attention, mon regard durant de longues minutes lors de l’exposition photo « AFRO ! » de la réalisatrice, journaliste, écrivaine, et militante antiraciste Rokhaya Diallo et la photographe Brigitte Sombié. Inspirée de leur livre du même nom, cette exposition contribue à donner encore plus de visibilité à leur projet initial, celui de faire reconnaître et de valoriser la beauté des afropéen·ne·s et tout particulièrement celle de leurs cheveux, s’opposant aux canons de beauté capillaires imposés par nos sociétés occidentales. La beauté serait-elle seulement synonyme de blancheur et de cheveux raides ? Cette exposition tend à s’opposer à cette idée encore partagée par beaucoup.

 

«  Les cheveux sont des cheveux. Cependant ils portent sur des questions plus larges : l’acceptation de soi, l’insécurité et ce que le monde considère comme beau. » Chimamanda Ngozi Adichie – The Guardian, 7 avril 2013

Photo de Chimamanda Ngozi Adichie

Crédit photo : Lakin Ogunbanwo for New York Magazine
 

Prononcée par la féministe nigériane dont le discours a été popularisé par la célébrissime Beyoncé dans sa chanson «  Flawless », cette phrase amorce l’exposition. Elle englobe et rappelle ce que les cheveux véhiculent comme message. Nos cheveux, et surtout notre rapport à nos cheveux se reflètent dans nos coiffures : nous les assumons pleinement, partiellement ou nous en rejetons l’aspect. La photographie illustrant ce propos est celle d’une femme afro-descendante avec un afro à la teinte assez claire dont le volume et l’ombre cachent légèrement son œil gauche mais laisse toutefois percevoir ce léger sourire qu’elle esquisse. BEAUTE, NATUREL·LE, ACCEPTATION DE SOI, FIERTE : Voilà les maîtres mots qui se dégagent de cette exposition, se prolongeant dans cette pièce aux murs blancs sur lesquels sont apposés des portraits de personnalités et d’anonymes qui ont accepté de se prêter au jeu de la photo pour véhiculer un message fort.

 

« Il est aussi important que les femmes noires gardent les cheveux naturels que les Chinoises ne se débrident pas les yeux. La beauté de l’humanité c’est que les beautés multiples s’assument et s’affichent. Elle s’appauvrit si on se ressemble tous. » Christiane Taubira, Ancienne Garde Des Sceaux.

 

«  Nous avons été tellement habitués à voir, dans les médias, des filles noires avec les cheveux au vent que c’est devenu notre critère de beauté. Etre noire et belle, c’était avoir des cheveux lisses. » Fatou N’Diaye, Bloggeuse.

 

Photo de Fatou N’Diaye

Crédit photo : © Brigitte Sombié

 

Notre révolution capillaire est en marche…

 

Comme le dit si bien Fatou N’Diaye -alias BlackBeautyBag, bloggeuse incontournable en matière d’esthétique capillaire dont les recommandations sont suivies et relayées-, être noire et belle ne signifie pas avoir des cheveux lisses. Bien que des personnalités d’envergure internationale telles que Beyoncé ou encore Naomi Campbell ont recours au lissage, des personnalités fortes telles que Fatou N’Diaye ou Solange Knowles s’y opposent farouchement. Malgré leur lien de parenté étroit, Solange et Beyoncé véhiculent deux messages forts opposés auxquels chacun·e d’entre nous peut s’identifier. L’une prône un retour au naturel affiché et assumé ; l’autre prône une esthétique capillaire bien plus lisse, avec une tendance à recourir aux extensions et aux tissages. Dernière polémique en date : un magazine britannique du nom de « London Evening Standart » a mis en couverture de l’un de ses numéros Solange Knowles, qui n’a pas du tout été satisfaite de la version définitive. En effet, la coiffure que Solange arbore fièrement sur la couverture a été tronquée, avec une esthétique beaucoup moins impressionnante que la version de départ. Je vous laisse en juger par vous-même.

 

Crédit photo : © 2017 CMI marketing

Etrange décision, alors que l’artiste attache une grande importance aux cheveux et surtout aux coiffures tressées qu’elle décrit comme un «  art à part ». Son formidable « Don’t Touch My Hair » ne semble pas avoir été entendu et compris par tou·te·s apparemment.

Mon propos, comme celui de l’exposition, n’a pas pour but de dénigrer ou de valoriser une esthétique plutôt qu’une autre. Elle vise à (re)donner la visibilité à « l’afro » trop souvent caché car moqué de ceux et celles qui le considèrent comme une négligence lorsqu’il est porté. Considère-t-on comme négligent·e celui ou celle qui attache ses cheveux en permanence sans les accessoiriser ? Bien que sûr que non ! Pour certains points, et l’aspect capillaire en faisant partie, les connotations négatives ne semblent concerner qu’une certaine catégorie de personnes, en l’occurence les personnes racisées.

Une réalité tout aussi tranchée lorsqu’il s’agit des cheveux tressés qui peuvent être considérés comme «  chic » ou « banal/ghetto/retro » en fonction de celui ou de celle qui les portera. A ce sujet, l’exemple le plus évocateur est bien entendu les fameuses tresses collées de Kim Kardashian. Rectification : les tresses collées que s’est gentiment appropriée Kim Kardashian de la culture africaine. C’est plus juste, non ?! Un parfait exemple de ce que l’on appelle plus communément l’appropriation culturelle. Le contexte actuel met en valeur la culture africaine, notamment d’un point de vue vestimentaire et capillaire, mais provoque dans le même temps une appropriation, une récupération de celle-ci par intérêt purement économique. Autre exemple : Stella McCartney, lors de sa collection printemps-été 2018 présentée lors de la Fashion Week à Paris dont les mannequins arborent des tenues créées à partir du WAX et vendues à un prix exorbitant. Pour les principales concernées, leur culture, reposant sur leurs propres codes vestimentaires et capillaires, n’a pas qu’une simple dimension économique. S’agissant de nos cheveux, ils ont une dimension avant tout politique, sociale et IDENTITAIRE. C’est bien de notre identité dont il est question, et il nous faut plus que jamais l’affirmer et la revendiquer. Faire de ce qui est considéré comme une différence, un défaut ou encore une anomalie, une richesse participant à l’amour de soi et à l’écriture d’une nouvelle définition plus inclusive de la beauté.

 

Alors, si vous n’avez pas vu l’expo « AFRO ! », vous savez ce qu’il vous reste à faire : Rendez-vous à la Maison des Métallos à PARIS (11ème). Faites vite, l’exposition ne dure que jusqu’au 29 octobre !

Crédit photo à la une : Plumelle

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Diffuse la bonne parole

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