Lallab est partenaire de la « Nuit des débats » lancé par la Mairie de Paris. Ce vendredi 24 mars partout dans Paris, dans les cafés, les bars, les lieux de passage et de convivialité, les citoyen.ne.s pourront discuter, échanger et débattre à partir de 18h et jusqu’au bout de la nuit !
De notre coté Lallab organise avec les amies du Collectif : Féministes contre le cyberharcèlement une discussion sur la thématique « Cyberharcèlement et féminisme ».

L’événement est gratuit et aura lieu à « Les Miscellanées de M. Jash », Paris 10 à 19h !
Les places sont limitées et il faut absolument s’inscrire !

Texte des féministes contre le cyberharcelement :

Les #cyberviolences contribuent trop souvent au départ des victimes des plateformes sociales, c’est-à-dire des espaces où elles prenaient la parole, où elles pensaient parfois avoir la liberté de pouvoir être elles-mêmes sans jouer de rôle, où elles pouvaient aussi militer. Ce sont 20% des victimes, soit 1 sur 5 qui ferment un compte ou un profil en raison de cyberviolences.
Quant aux jeunes femmes et aux personnes qui font partie des minorités d’orientation sexuelle elles ont tendance à faire attention à ce qu’elles postent sur les réseaux sociaux, elles musèlent leur discours et s’autocensurent de crainte de subir un #cyberharcèlement. Ainsi, 41% des jeunes femmes et 57% des lesbiennes, des gays et des bi affirment qu’iels s’autocensurent sur Internet par crainte du cyberharcèlement.
Va-t-on laisser la cyberviolence, et particulièrement celle qui est exercée à l’encontre des femmes, des filles, des personnes racisé.e.s, des personnes LGBTQI+, des personnes handicapées, et des personnes en situation de précarité, de celles qui sont marginalisées et/ou stigmatisées en raison de leur apparence physique, de leur neuro-atypie, etc., faire du cyberespace un espace similaire à celui de l’espace public, où seuls les hommes hétéros cis blanc se sentiront en relative sécurité et ne développeront donc pas de stratégies de protection qui sont épuisantes et contribuent à ce que les plus opprimé.e.s musèlent leur parole ?
Ces violences en ligne ont un coût, un coût humain bien sûr puisqu’elles ont de lourdes conséquences sur la santé et la vie des victimes, mais également un coût social, celui de transformer des espaces en ligne prétendument égalitaires — car étant horizontaux, ils permettent, sur le papier, à tou.te.s de prendre la parole — en des espaces où seul.e.s les plus dominant.e.s peuvent s’exprimer sans craindre pour leur sécurité, des espaces ou la grande majorité des femmes et des minorités opprimées seront silenciées par la peur des représailles. »